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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 18:00

Que c'est bon un jour de repos, pour fêter en plus "le travail"... mot tellement à la mode... Ce travail dont tout le monde rêve en notre triste époque.


MUGUET-1erMai.jpg

 

Cette fête ne date pas d'aujourd'hui et beaucoup pensent qu'elle date de mai 1968. Mais c'est beaucoup plus ancien que ça.

 

C'est aux Etats-Unis, le 1er mai 1886, aux États-Unis qu'une très forte pression des syndicats sur le patronat et le gouvernement permet à environ 200.000 travailleurs d'obtenir la journée de travail de huit heures.


En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci est quelques années plus tard remplacé par la fleur d'églantine.

 

En souvenir de ce succès, les syndicats européens, quelques années plus tard, instituent une «journée internationale des travailleurs» ou «Fête des travailleurs» destinée à se renouveler tous les 1er mai. Cette journée est aujourd'hui appelée Fête du travail..

 

Dès 1907, à Paris, le muguet remplace la Fleur d'Eglantine et est porté à la boutonnière avec un ruban rouge.

 

Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.

 

C'est ensuite pendant l'occupation allemande, en avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la «Fête du Travail et de la Concorde sociale» et devient chômé.

 

Le 30 avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération après guerre qui fait du 1er mai un jour férié et payé... mais pas pour autant une fête légale. Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné officiellement comme Fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière...

 

Après cette petite page d'histoire, profitons donc de ce jour de repos pour se souvenir des milliers de travailleurs qui se sont battus pour nos acquis sociaux, et luttons aujourd'hui pour ne pas les perdre... A suivre dimanche prochain.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 20:31

 

 

sandales-chaussettes.jpg

Paris, 11 avril 2012, rue du Louvre

 

C'est le printemps à Paris, comme ailleurs me direz-vous mais je fréquente assidument notre capitale, c'est donc mon site d'observation.

 

Grandes banalités de saison, les marroniers sont en fleurs, le pollen couvre les voitures d'une fine pellicule jaune, les jardiniers s'affairent à transformer le moindre centimètre de verdure en adorables jardins multicolores. Tout pour donner du bleu au coeur et de la lumière dans les yeux, la renaissance est inévitablement présente et le parisien arpente le pavé d'un pas plus léger malgré le froid.

 

Mais la décoration florale urbaine n'est pas pour les parisiens, il faut rendre Paris jolie car le touriste est là !

 

Des centaines de cars de luxe, palaces roulants climatisés et rutilants, déversent sur les trottoirs, aux lieux les plus stratégiques, des centaines, des milliers de touristes, par groupe de 50 à 60 (oui j'ai compté) !

 

Assise sur un banc, la vue de l'arrêt des bus internationaux m'est coupée par une palissade de panneaux électoraux encore presque tous vierges.

 

Un premier groupe descend d'un bus, je n'en vois QUE LES PIEDS....

 

Les pieds parlent fort, en anglais, en roulant les R façon patate chaude dans la bouche. Je devine des américains !

 

La basket tendance est de sortie, ces messieurs la portent sombre et sobre en bas de jeans, ces dames la portant vernie, à lacets, avec, autant faire ce peut, quelques paillettes ou languettes dorées ! Mais elles sont toutes propres ces baskets qui défilent, de belle qualité et bien confortables.

 

Quelques sacs à dos se posent près de ces chaussures sportives, en sortent des appareils photos, des bouteilles d'eau et de nombreux paquets de gâteaux !

 

La petite troupe part ensuite, d'une démarque énergique mais peu organisée.

 

Un second car laisse place au premier. Une magnifique paire de sandales épaisses saute fermement au sol, d'un brun caramel, en beau cuir épais, mais surtout, elles sont garnies d'une toute aussi belle paire de chaussettes, d'un joli blanc sur mollets poilus !!

 

Les sandales en tout genre se succèdent, souvent les fameuses Birkenstock, mais jamais revêtus d'un bas de pantalon.

 

Quelques mots échangés arrivent à mon oreille, des germaniques ! Les sandales se rangent immédiatement par paires, masculines ou féminines, elles quittent le marchepied du car d'un pas large et tonique à une allure que j'aurais du mal à suivre. La foulée est grande et efficace !

 

A peine le temps de lire deux pages du "20 minutes" du jour (journal quotidien gratuit pour les non-parisiens) qu'un troisième bus arrive, fenêtre ouverte et musique méditarréenne l'enveloppant.

 

Des familles en descendent, des petits pieds, des grands, des rouges, des bleus, des baskets, des ballerines et des espadrilles !

 

Ca parle haut et fort derrière mon panneau électoral et bien que ne connaissant pas un mot de cette langue (enfin si, un seul), je comprends que nos nouveaux invités sont hispaniques.

 

Un joyeux bordel organisé se pose sur le trottoir, les sacs se partagent le bitume avec les chaussures, un groupe de pompes dense et bavard qui prend tout son temps pour commencer sa villégiature. Quand à deviner leur nationalité rien qu'à leurs chaussures, et bien non, rien de particulier à signaler, à part peut être quelques enfants portant fièrement les couleurs du Real de Madrid à leurs pieds.

 

Leur chauffeur se fait klaxonner par un enième bus à l'approche de la zone de dépôt autorisé.

 

Rien ne descend du nouveau bus, pourtant j'ai bien entendu le bruit de la porte s'ouvrir !

 

Je me dresse de mon banc par curiosité. Certains voyageurs sont debouts à l'intérieur, mais une majorité reste sagement assise, s'afférant, le nez dans leur sac.

 

Enfin, nos premiers nouveaux amis descendent...

 

Tout d'abord, des pieds masculins apparaissent, chaussures de ville sages ou baskets sombres, pantalons de ville. Les pieds s'alignent le long du trottoir et se serrent pour pouvoir accueillir de nouveaux pieds sages qui viennent allonger une belle queue-leu-leu très disciplinée de chaussures propres.

 

Quelques petits pieds féminins viennent rejoindre cette file quasi militaire. Peu de voix, pas de bruits... la file avance alors doucement pour apparaître entière dans mon champs de vision. Nos amis asiatiques sont là !!! Appareil photo au poing, ils prennent déjà en photo... leur bus qui s'éloigne.

 

japonais.jpg

 

C'est l'heure. Je quitte mon poste d'observation pour me rendre avenue des Champs-Elysées ou j'ai rendez-vous avec mon comptable pour parler finances.

 

Un taxi me dépose "en haut des Champs" (soit côté Arc de Triomphe). J'ai la tête encore pleine de rires de ma séance "banc public" de la rue du Louvre. Voilà que je ne peux plus m'empêcher de regarder les pieds des gens et je découvre alors de nouveaux spécimens de touristes chaussés encore différement.

 

Cinq jeunes baroudeurs pas très frais cassent la croute sur un banc bordant la plus belle avenue de Paris. Le touriste free-lance ! D'énormes sacs à dos sont appuyés contre leurs jambes chaussées d'énormes chaussures de randonnée, à gros crampons, grosse semelle, gros lacets ; il faut dire que Paris est escarpée !

 

Un des jeunes a d'ailleurs enlevé les siennes 

et un autre les jette deux mètres plus loin en  

riant dans une langue que je ne comprends pas, 

mais j'ai tout compris et vous aussi  

kimberfeel-extreme.jpg

Tout sourire, je reprends ma route pour me retrouver derrière deux paires d'escarpins vertigineux avançant à pas de fourmis.

 

Deux jolies précieuses à longs cheveux noirs avancent en pointillés, montées sur des talons aiguilles d'au moins 12 centimètres !

 

Une paire de stilettos portent le double G de Guccio Gucci, l'autre est revêtue de la fameuse semelle rouge du chausseur français préféré des stars, Christian Louboutin.louboutin.jpg

 

Ces starlettes sur échasses portent à chaque bras des sacs de shopping des maisons de luxe bordant les Champs Elysées, Chanel, Vuitton, Hermès, le touriste asiatique riche est bien là !

 

Fatiguée de piétiner derrière ces dames, je me pose quelques instants sur un banc et regarde mes bottes plates noires, basiques et confortables, en me demandant bien ce que je vais emporter comme chaussures pour partir samedi faire la touriste à l'étranger

 

Question subsidiaire : quel est le seul mot en espagnol que je connais ?

 


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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 21:38

L'équilibre est fragile, très très fragile....

 

En ce mercredi ensoleillé du mois de mars, j'ai accompagné ma douce compagne à quatre pattes vers sa nuit éternelle.

 

Quinze années à partager avec elle mes petits matins tendresse, mes siestes douces, mes séances de jardinage, mes heures à l'ordinateur, des regards profonds....

 

Son petit moteur laissait se répandre en moi une douce chaleur, des vibrations de réconfort et de l'amour sans condition.

 

Confidente de tous mes chagrins, compagne attentive de mes solitudes éternelles, elle était là, toujours, toujours, heureuse, alanguie, tendre et chaude, se pressant plus fort contre moi quand c'était nécessaire, et elle ne se trompait jamais ...


 

017.JPG

 

Bien sur, je l'ai embrassée et serrée dans mes bras jusqu'à son dernier soupir.... et bien sur, j'ai tremblé de tout mon corps et enfin, j'ai pleuré, pleuré, pleuré, à ne plus pouvoir m'arrêter.

 

J'ai pleuré sur elle d'abord, elle me manquait énormément, à chaque moment clé de ma journée, à chaque ombre, à chaque porte....

 

Puis j'ai basculé...

 

J'ai pleuré sur moi, ma carapace s'est brutalement brisée.

 

Ma solitude m'a sauté à la figure, au coeur, les mots que j'ignorais sont remontés dans ma bouche, les attaques verbales ont traversé mon armure, les cauchemars ont envahi mes nuits et la solitude est venue s'installer brutalement dans mon esprit.

 

J'avais pourtant tout bien cloisonné, les envies enfermées, les oreilles closes à la méchanceté, les yeux derrière des oeillères de plomb, le coeur dans un cachot sans porte....

 

L'élément déclencheur.... on m'en avait parlé, je ne le voyais pas comme une boule de poils pleine de tendresse....

 

Alors maintenant, il va falloir à nouveau franchir sans lutter deux étapes que je connais bien pour les avoir déjà traversées, plus ou moins longuement...

 

D'abord se laisser descendre doucement, inéxorablement, sans lutter, jusqu'au fond de la piscine... pas la peine de lutter, quand il faut descendre, il faut descendre...

 

Car tout au fond de la piscine se trouve la deuxième étape : le sol dur : on peut taper fort du pied pour remonter à la surface, pour respirer goulument la vie, pour atteindre à nouveau la lumière du soleil et sentir son coeur avoir envie de vivre.

 

Au-revoir ma Lili, tu m'as aidée à construire ma carapace, puis à la perdre, pour mieux rebondir encore et encore et continuer à vivre.

 

Je ne t'oublierai jamais.

 


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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 21:50

permis-conduire-fillon-reforme-grenelle-environnement-rsa-c.jpg

Le petit papier rose vient d'arriver dans la boîte aux lettres.... Ha qu'il est fier mon bébé fils, et moi aussi, je félicite, j'applaudis, j'en rajoute des caisses mais je suis vraiment très très heureuse pour lui.

 

Presque 3.000 euros le permis ! Conduire est devenu un luxe inabordable pour la plupart des jeunes, c'est la porte ouverte aux abus, aux fraudes, aux jeunes conducteurs sans permis lachés sur les routes .....

 

Forfait de base à 1.500 euros (minimum), heure de conduite supplémentaire de 46 à 50 euros, en rajoutant 150 euros pour repasser l'examen au cas où le petit ange ne réussit pas du premier coup... Et je ne parle pas de l'assurance.... Un vrai scandale, un pousse-à-la-faute !

 

Alors, il en faut des petits boulots pour obtenir le passeport pour la route... pour la liberté... pour l'indépendance ! Mais ca y est, il est libre ! Et comme tous les parents, je commence à trembler.

 

Dans quelques secondes, il va passer la porte la clé à la main, faire un geste de la main avec les yeux brillants, passer le coin de la rue et ma première attente interminable va commencer.

 

Qui n'a pas regardé sa montre mille fois en attendant près de la fenêtre ?

 

Pendant vingt ans, on change les couches, on choisit la meilleure alimentation, on tente la meilleure éducation, on soigne, on protège, on console et on promet....et puis un jour, on remet la clé.... la clé pour le danger, et on a peur.

 

Qu'il est difficile d'être parent !

 

C'est donc l'heure des recommandations, ne touche pas ton téléphone portable, pas de musique au volant les premiers mois, pas d'alcool en soirée, pas de pote surexité à l'arrière... tout et n'importe quoi..... mais comment s'en empêcher. Je passe dans la catégorie "vieille chiante"...

 

Mais je n'y peux rien, ce soir, je tremble, j'ai peur, les minutes durent des heures et je n'ose pas envoyer de SMS genre "tout va bien ?" car je m'en voudrais qu'il le lise...

 

J'ai peur que ce gamin croise sur sa route celui qui aura bu, celui qui aura ses écouteurs sur les oreilles, celui qui embrassera sa copine en roulant, celui qui n'aura pas trouvé de boulot pour se payer le précieux sésame qui transforme un p'tit con en un Homme....

 

Il a le permis ! J'ai le droit d'avoir confiance mais c'est tout !

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 14:52

Chers amis,

 

Que reste t'il de gratuit dans notre joli monde, d'incontrôlable, de libre ?

 

Il ne me vient que trois idées, mais je reste ouverte à vos commentaires ....

 

Tout d'abord, l'Amour, avec un grand A, le grand, le beau, le fou, l'objet de nos rêves les plus bruyants ou les plus secrets, la passion dévorante, aliénante, l'Amour qui rend beau, qui rend fort, l'Amour qui ouvre les horizons les plus noirs et les prisons les plus secrètes.... un article (ou plusieurs) suivra (ou suivront si vous arrivez à suivre) sur le plus beau des sujets.

 

Ensuite, La Météo, la grande Météo qui rythme nos vies, nos journées, nos humeurs, qui agace le plus profond de nos placards, qui brouille nos humeurs ou les rend si légères, celle qu'on prévoit peu ou pas, celle qu'on implore, qu'on déteste ou qu'on adore... Là aussi, un sujet bien plus aprofondi est absolument nécessaire.

 

Enfin, je vous parlerai du plaisir d'écrire, d'aligner les mots les uns après les autres, de laisser la main prendre la suite de nos neurones, pour le meilleur ou pour le pire.

 

Liberté d'écrire, liberté de pensée et de penser, quoi de plus important, de plus nécessaire dans ce monde où tout est calibré, encadré, interdit de gré ou de force.

 

Dans cette vie que je n'ai pas vraiment choisie, pas vraiment rêvée, ou le temps me manque à chaque instant, ou je déplore le manque de contacts humains sans pour autant les rechercher vraiment, il me manquait une page blanche pour déverser mon trop plein de mots et de maux, ceux qui chahutent dans ma tête sans pouvoir passer le péage de mes lèvres, ceux qui s'étouffent dans mon coeur faute d'être partagés, ceux que je partage oralement en les regrettant immédiatement car je ne suis pas une grande oratrice....

 

Ne pas être une victime c'est pouvoir s'exprimer.

 

A ceux qui voudront bien me lire, j'ouvre donc cette page à mes mots, à mes maux, à mes coups de gueule en espérant les partager avec vous.

 

Au plaisir de lire bien sur vos commentaires qui ne pourront que m'enrichir par leur diversité.

 

Merci d'avoir déjà lu ces quelques lignes.

 

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